Si le « bonheur mennonite » a bien existé en Russie impériale, il prend fin en 1917. Dans ce troisième épisode : des mennonites en plein chaos, des anarchistes sanguinaires, des Russes blancs et l’armée rouge transforment les colonies en « terres de sang ».
Il y a 100 ans, la famille impériale des Romanov était assassinée en Russie. Au même moment, une autre tragédie débutait : celle de la destruction des colonies mennonites d’Ukraine et de Russie. Qui étaient ces mennonites? Que faisaient-ils en Russie?
Introduction
« Soviet Inferno »
Marseille, le 1er avril 1932. Un homme attend, sur le quai, l’arrivée du D’Artagnan, un navire des Messageries Maritimes en provenance de Shangaï. A son bord, 373 mennonites d’origine russe-allemande qui forment une soixantaine de familles, dénuées de tout.
Chers frères et sœurs en Christ,
J’ai longtemps espéré avoir le temps de vous visiter, mais les récents événements locaux me conduisent à repousser ce projet. C’est pourquoi cette lettre, en attendant de vous rencontrer à l’occasion de ma prochaine venue en Europe.
En cette année qui marque les 50 ans du décès de l’apôtre de la non-violence, voici un petit livre, de la plume de Jean-Claude Girondin, qui permet de comprendre le ressort de la pensée et de l’engagement du pasteur baptiste Martin Luther King, à savoir, son rêve d’une « Communauté bien-aimée ».
ILS RÉHABILITENT LA RADICALITÉ (2/6). La radicalité, surtout religieuse, a mauvaise presse : elle est associée à la violence, à la dérive sectaire, voire à la maladie mentale…
« La Croix » a choisi de rencontrer des croyants radicaux, qui s’interrogent sur les exigences de leur foi et les limites qu’ils se fixent. Entretien avec le père Élisée, hiéromoine de l’Église grecque-catholique melkite.
Vous êtes prêtre et moine. La radicalité, est-ce un mot que vous aimez ?
Père Élisée : Dans son sens actuel, le mot est péjoratif. Mais on a perdu de vue son étymologie, qui vient de radice, la racine. Être « radical », c’est aussi être enraciné dans l’Évangile.