1090 | Août-Septembre 2018Par Janie BLOUGH,  dans Christ Seul

Au centre du culte chrétien se trouvent le souvenir et la reconstitution de la façon dont Dieu en Jésus nous libère de l’esclavage et nous incorpore dans son Royaume. Cette histoire du salut est remémorée au moment de la cène depuis les origines de l’église. Le partage du pain, signe du corps du Christ, et du vin, signe de la nouvelle alliance en son sang, est un acte institué par le Seigneur lui-même.

La cène rappelle l’œuvre de rédemption et le salut opéré par Dieu en Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu. Par son acte de rédemption à travers la croix et la résurrection, Jésus donne un nouveau sens au repas de la Pâque juive. Il introduit ses disciples dans un nouvel exode hors de l’esclavage du péché et du mal.

Dans la théologie des premiers anabaptistes, la célébration de la cène est fondamentale pour renouveler l’alliance baptismale avec Dieu et les autres membres de l’église. Elle définit et façonne la vie des chrétiens en tant qu’individus et en tant que communauté. La manière dont les croyants comprennent et vivent la signification de cet acte dans leur vie individuelle et collective reflète la nature de leurs relations avec Dieu et les uns avec les autres. La cène n’est pas seulement le souvenir de la mort du Christ, mais aussi un repas de guérison, de rémission des péchés, de renouvellement et de transformation.

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