Y aura-t-il une autre Assemblée miracle ?

https://mwc-cmm.org/sites/default/files/featured-images/49549934231_9cf444186a_o.jpgSaviez-vous que, par le passé, des pandémies ont précédé trois Assemblées réunies de la Conférence Mennonite Mondiale dans un pays du Sud ?
Lors de celle au Zimbabwe en 2003, c’était le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère). Au Paraguay en 2009, le H1N1 (ou grippe aviaire).
Et maintenant, les organisateurs de l’Assemblée réunie de l’année prochaine, en Indonésie, doivent faire face à une pandémie bien plus grave, celle de la COVID-19.
En toile de fond de chacune de ces rencontres, la menace d’une épidémie.

Zimbabwe 2003

L’Assemblée réunie à Bulawayo, au Zimbabwe, a été confrontée à plusieurs problèmes sérieux.

Les attentats du World Trade Center à New York (11 septembre 2001) ont généré une grande peur de l’avion.
Il y avait des troubles politiques au Zimbabwe, principalement à cause d’une redistribution à la hâte des terres. L’inflation montait en flèche. Convertir le budget au taux en vigueur aurait ruiné l’Assemblée comme cela a été le cas pour de nombreuses petites entreprises dans le pays.
Et puis il a eu l’épidémie de SRAS, une maladie respiratoire apparue en février 2003 qui s’est rapidement propagée à plus d’une vingtaine de pays.
Nous avions prévu un plan B : déplacer la rencontre en Afrique du Sud, au grand regret des responsables zimbabwéens qui sont restés fermes dans la foi que tout allait finir par s’arranger.

CMM INFOS – Juin 2020

CMM Infos Juin 2020

Un groupe de travail relève le défi de prendre soin de la création

Cette année, la Conférence Mennonite Mondiale a créé un groupe de travail pour la protection de la création pour aider la communion anabaptiste mondiale à comprendre sa part de responsabilité dans la crise climatique mondiale et à agir.

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Le nouveau site internet de la CMM est multilingue et existe en version mobile

Les visiteurs de mwc-cmm.org découvriront un site flambant neuf dès le 14 mai 2020. Le site internet a été refait pour être plus fonctionnel. Les utilisateurs de téléphones mobiles pourront désormais consulter un site mieux adapté aux petits écrans. Le matériel pédagogique, le matériel pour le…

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Le pont qui nous relie

GYS nous donne l’occasion de véritablement ouvrir les yeux et de réaliser que, dans chaque pays visible sur la carte du monde, il y a des frères et sœurs en Christ qui vivent dans des contextes extrêmement variés, d’un point de vue social, économique ou politique. Dans chaque région, les difficultés sont uniques et Dieu y répond donc de manière unique à chaque fois.

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Être Mennonite, en France, aujourd’hui ?


Observateur du monde mennonite français depuis 35 ans, Didier Bellefleur a accepté de partager son regard personnel sur cette identité mennonite en 2020.


La syntaxe de ce titre est volontairement bancale. Ce qui commence comme une affirmation simple, objective, se termine par un questionnement, tant il est vrai que l’identité mennonite française me paraît problématique. Mais ce que je vais écrire ici n’engage que moi : il ne s’agit que d’un ressenti, sans rechercher l’exactitude historique, sociétale et encore moins théologique.

Cela fait maintenant 35 ans que j’ai rejoint les mennonites. Mon père et mon grand-père, à Nancy, étaient déjà des amis de la famille Muller de Toul, si bien que je les ai connus dès mon adolescence (et j’y ai rencontré celle qui est devenue ma femme, il y a de cela plus de quarante ans). Mais c’est en arrivant à Strasbourg en 1984 que je m’y suis vraiment intéressé, que j’ai recherché le sens de ce mot bizarre, mennonite. Ma première déception fut de ne pas trouver, parmi les responsables de l’Église, un Français répondant clairement et simplement à cette question. Ce n’est que petit à petit, au hasard des rencontres, des lectures, des conférences, que j’ai compris ce que je vais écrire ici.

Les mennonites en France et ailleurs

Les Mennonites en France et ailleurs, article de Neal BloughLes mennonites trouvent leurs origines dans plusieurs courants anabaptistes nés au 16ème siècle. Les Églises qui ont perduré jusqu’à nos jours partageaient plusieurs éléments en commun : Le refus du baptême des bébés et des enfants (d’où le terme « anabaptiste ou rebaptiseur » donné par les autres chrétiens), le refus d’une Église liée aux pouvoirs politiques et une non-violence ancrée dans le sermon sur la montagne et l’exemple du Christ.
Le premier mouvement structuré est né en 1525, dans le sillage de la réforme zwinglienne à Zurich. Il surgit en même temps que le soulèvement paysan avec lequel certains anabaptistes avaient de la sympathie. Cependant, un courant non-violent existe depuis les débuts du mouvement et formule dès septembre 1524 une critique de l’option violente de Thomas Müntzer. Ce refus e la violence deviendra un marqueur d’identité, et sera consolidé en 1527 dans « l’entente fraternelle de Schleitheim », texte qui déterminera l’identité du mouvement pendant des générations sinon des siècles.

Couple anabaptise alsacien par J. LEwicki,
1834, coll.privée Claude Beacher

CMM INFOS – Avril 2020

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Avril 2020

À vos boites mail : la CMM publie Courrier uniquement par courrier électronique

« Nous vivons un moment extraordinaire mais nous restons confiants que Jésus Christ est notre espoir, quoi qu’il arrive » , César García, secrétaire général de la CMM.

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Protection de la création et approbation de rapports lors des réunions du Comité exécutif

La Conférence Mennonite Mondiale va nommer un groupe de travail sur la protection de la création pour sensibiliser et proposer des actions à l’église mondiale. Le groupe de travail travaillera en étroite collaboration avec les quatre commissions de la CMM.

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Spaghetti et baguettes : transformation mutuelle avec YAMEN!

Minear Mak, qui est née et a grandi au Cambodge, ne pouvait pas concevoir que l’on mange un plat à base de nouilles avec n’importe quoi d’autre que des baguettes. Elle décréta qu’un cours de maniement des baguettes s’imposait. La soirée fut remplie de rires et de nouilles tombées au sol pour finir par une certaine maitrise des baguettes. C’est ainsi que Minear Mak partagea un peu de sa culture, de sa vie, avec sa famille colombienne.Lire la suite

L’épidémie ne nous atteint pas seulement physiquement

Pour l’instant, face à la nouveauté de ce qui arrive, jour après jour, la plupart des personnes semblent conserver leur mode de pensée de base. Mais, à vrai dire, c’est le contraire qui serait étonnant. La psychologie sociale ne cesse de répéter, à longueur d’articles, que notre manière d’interpréter les événements est la dernière chose que nous sommes prêts à modifier.
Pour prendre un exemple, les partisans de la théorie du complot ont trouvé une idée : le virus aurait été produit par un laboratoire. Autre variante : « ils savaient » ; c’est à dire que les gouvernants savaient, mais ont tardé à agir. Ces deux rumeurs me frappent, parce qu’elles sont (sans s’en rendre compte) porteuses d’une croyance désespérée dans la toute puissance des élites scientifiques ou politiques. Il semble plus confortable d’imaginer que l’on est la victime de quelques puissances machiavéliques, que d’accepter que personne ne savait, que nous avons tous été pris par surprise et que les scientifiques tâtonnent avant d’en savoir davantage. On pourra mesurer, après coup, ceux qui ont suivi la meilleure stratégie. On pourra gloser sur : « il aurait fallu ». Mais la vérité est que les retours d’expérience récents sur les épidémies antérieures ont joué contre la perception de l’épidémie actuelle. Donc on sait certaines choses. Les médecins peuvent soigner dans certains cas. Mais il y a beaucoup de choses que l’on ne sait pas. Et l’épidémie a pris tout le monde de vitesse. Certains pensent que l’on a confiné trop tard. Mais quand le confinement a été décrété, il a été plutôt mal accepté. Qu’est-ce que cela aurait donné une semaine plus tôt ?